Nos actions - Chéran - Terre de Pêche
Bienvenue sur le site de l'AAPPMA de l'Albanais et du Chatelard : découvrez la réglementation de la pêche, partez à la découverte des parcours, pêchez au réservoir mouche de Rumilly, achetez votre carte de pêche et retrouvez toutes les infos utiles liées à la pêche en Haute-Savoie et Savoie.
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La protectiondes milieux aquatiques
Nos actions
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Pêcheurs, sentinelles des rivières
La pêche et les pêcheurs évoluent. Au-delà de gérer et organiser la pratique de la pêche, nos 2 AAPPMA rassemblées au sein de la Réciprocité Chéran sont fortement impliquées dans la préservation de notre environnement proche et plus particulièrement des écosystèmes aquatiques.
Nous nous appuyons pour cela sur un réseau de pêcheurs sentinelles des cours d’eaux et sur les compétences scientifiques et juridiques de nos deux FDPPMA (73 et 74). Nous nous engageons également dans l’acquisition de connaissances en portant et/ou finançant des études et programmes de recherche.
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Le Chéran et le Nant d’Aillon labellisés » Site Rivières Sauvages »
Les pêcheurs ont participé activement à l’émergence nationale du label « Site rivières sauvages », lequel a été décerné au Chéran et au Nant d’Aillon en 2019.
Cette labellisation implique un engagement fort des acteurs du territoire pour préserver les écosystèmes aquatiques à l’appui d’un programme d’actions de restauration et de conservation, porté par le Syndicat Mixte Interdépartemental d’Aménagement du Chéran, le Parc naturel régional du massif des Bauges et les AAPPMA de l’Albanais et du Haut Chéran.
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Mieux connaître, pour mieux gérer
Les rivières sauvages de France sont des joyaux naturels, berceaux de biodiversité et témoins de l’histoire géologique du pays. Leur beauté n’a d’égal que leur fragilité, nécessitant une gestion attentive et éclairée pour assurer leur préservation.
Explorer ces cours d’eau tumultueux, c’est plonger dans un univers où la vie foisonne, où chaque méandre révèle un écosystème unique. Mais derrière cette apparente abondance, se cachent des équilibres délicats, sensibles aux moindres perturbations.
Mieux connaître ces rivières sauvages, c’est comprendre les interactions subtiles entre les espèces qui les peuplent, c’est appréhender les dynamiques hydrologiques qui les animent, c’est saisir l’impact des activités humaines sur leur santé.
Une gestion éclairée s’appuie sur la science, sur des études approfondies menées par des chercheurs passionnés et soutenues par nos deux AAPPMA. Cartographier les habitats, étudier les populations, surveiller la qualité de l’eau : autant de démarches indispensables pour établir des stratégies de conservation efficaces.
Mais la science seule ne suffit pas. La préservation des rivières sauvages requiert l’engagement de tous : des riverains qui les habitent aux visiteurs qui les découvrent. Respecter ces écosystèmes, limiter notre empreinte, c’est œuvrer pour leur pérennité.
Ainsi, mieux connaître ces rivières sauvages, c’est aussi mieux les protéger. C’est préserver ces précieux écosystèmes pour les générations futures, leur offrant le privilège de découvrir la beauté et la richesse insoupçonnées des cours d’eau de France.
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Les espèces invasives
Dans les rivières tranquilles, une lutte silencieuse se déroule entre deux mondes aquatiques : celui des espèces autochtones présentes depuis des milliers d’années et celui du Harle bièvre et du Cormoran. Jadis étrangers à ces eaux, ces deux espèces indésirables ont colonisé nos cours d’eau, défiant l’équilibre naturel .
Le Harle bièvre, au plumage vif et à l’allure gracieuse, est arrivé comme un invité non désiré. Originaire d’Amérique du Nord, il a trouvé dans les rivières européennes un nouveau territoire à conquérir. Sa voracité pour les poissons locaux a provoqué des déséquilibres dans les écosystèmes fragiles, menaçant la biodiversité aquatique.
Le Cormoran, inféodé aux milieux maritimes à lui aussi colonisé nos cours d’eaux en formant des bandes imposantes. Son bec acéré et son appétit insatiable en font un redoutable prédateur pour les poissons autochtones. Il s’est multiplié au-delà de tout contrôle, perturbant les équilibres fragiles des populations de truites et d’ombre commun, présents sur le Fier et le Chéran depuis 10 000ans.
Cormorans et Harle Bièvre, deux espèces indésirables défient les équilibres séculaires, laissant derrière elles des traces indélébiles dans le paysage aquatique.
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En cas de pollutions
Les pêcheurs sentinelles des rivières sont garants du bon fonctionnement des milieux aquatiques.
Si vous êtes témoin d’une pollution, merci de contacter immédiatement l’Office Français pour la Biodiversité au 04 50 52 49 14 pour l’Albanais ou au 06 77 33 76 18 pour le Haut-Chéran ou la gendarmerie la plus proche